top of page
Photo du rédacteurValériane Passaro

L'algèbre ça se parle!

Je n'ai pas écrit depuis septembre dernier mais ce n'est pas parce que les idées manquent, bien au contraire! Vous vous doutez que c'est plutôt le temps qui manque, le temps pour organiser et formuler ces idées. Mon but: vous donner accès à ma réflexion parfois tortueuse sans vous donner mal à la tête!


Justement, organiser et formuler ses idées pour les communiquer clairement est particulièrement important lorsqu'on enseigne les mathématiques. Cela m'amène à poursuivre la réflexion sur l'introduction à l'algèbre initiée dans la précédente publication.


Dans l'optique de rendre accessible le sens derrière le langage symbolique propre à l'algèbre, je vous invitais à vous poser les questions suivantes:

  • Pourquoi ne pas viser d’abord l’apprentissage d’un raisonnement algébrique contextualisé plutôt que l’apprentissage des règles de manipulation d’un langage symbolique décontextualisé?

  • Pourquoi ne pas introduire graduellement les symboles, les conventions d’écriture, les règles de transformation, etc. aux moments opportuns, c’est-à-dire quand ils sont vraiment nécessaires?

  • Pourquoi ne pas proposer d’emblée des problèmes dans lesquels les élèves pourront mobiliser un raisonnement algébrique en s’exprimant dans le langage courant pour ensuite introduire le langage symbolique qui peut alors être apprécié pour sa concision?

Toutes ces propositions impliquent forcément d'exploiter le langage courant dans différents contextes afin de dégager des raisonnements algébriques qui seront ensuite exprimés sous forme symbolique. L'idée est donc de parler l'algèbre avant tout!

Je vous invitais aussi à considérer les caractéristiques de vos élèves, autant leurs forces que leurs défis pour choisir des approches adaptées. Mais à ce sujet, il n'est pas toujours évident de savoir sur quel pied danser... certains chercheurs nous parlent de pratiques efficaces pour enseigner n'importe quel contenu sans prendre en compte la spécificité de ce contenu, alors que d'autres analysent le potentiel didactique spécifique de certaines activités qu'il n'est pas forcément facile d'adapter.

Malgré les divergences évidentes entre ces deux pôles de recherche, j'ai constaté une possible intention commune à faire usage du langage courant pour expliciter sa pensée ou son raisonnement. Bien entendu les visées, les modalités et les formes de verbalisation sont variées et il est encore une fois difficile de s'y retrouver. Je vous partage donc ce texte si vous voulez en savoir plus:


Azniv Aghbabian, Commission scolaire de Laval

Carol-Ann Arsenault, Université de Montréal

Corinne Marion, École secondaire Marguerite-de-Lajemmerais

Valériane Passaro, Université de Montréal


N'hésitez-pas à partager le texte et à réagir sous cette publication.


Bonne lecture!



36 vues0 commentaire

Posts récents

Voir tout

コメント


Post: Blog2_Post
bottom of page